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Marchés publics au Maroc : une transformation majeure avec le nouveau décret

À compter du 1er septembre, le récent décret sur les marchés publics marque une réforme significative destinée à transformer fondamentalement la gestion des commandes publiques au Maroc. Cette initiative introduit plusieurs nouveautés visant à renforcer les principes de transparence et de préférence nationale dans le processus. En s’appuyant sur des éléments tels que le dialogue compétitif, la référence des prix et la lutte contre la corruption, le Maroc cherche à dynamiser son économie, rapporte Les Inspirations Eco dans son édition du mardi 20 juin.

 

Selon Amira Dounassre, directrice fondatrice de Leadvice, une entreprise spécialisée dans le conseil stratégique pour les grandes entreprises et les PME, la composante essentielle du décret réside dans l’introduction du dialogue compétitif. Cette approche novatrice vise à significativement réduire les délais et les taux d’échec associés aux marchés publics complexes. Le dialogue compétitif promouvra une définition plus précise et une compréhension approfondie des besoins des clients, éléments cruciaux pour la réussite de tout projet, quelle que soit sa taille. En encourageant l’innovation dans le secteur public, cette mesure stimulera également l’autonomisation de ce domaine.

 

Le décret renforce également la compétitivité des PME en augmentant à 30% le montant prévisionnel des marchés qui leur sont réservés. Ainsi, il encourage toutes les entreprises, indépendamment de leur taille, à soumettre spontanément des idées novatrices aux maîtres d’ouvrage des institutions publiques.

 

Abed Chagar, président de la Fédération de la chimie et de la parachimie, met en avant certaines préoccupations majeures. Il insiste sur la nécessité de clarifier la définition des PME, en favorisant celles dont l’objet correspond à celui de l’appel d’offres et qui disposent d’une expérience opérationnelle minimale. Il suggère également d’ajuster à la hausse le chiffre d’affaires pris en compte par l’administration, en établissant des seuils différents afin d’inclure les établissements à taille intermédiaire (ETI) avec un chiffre d’affaires maximal de 700 à 800 millions de dirhams.

 

Abed Chagar souligne également l’importance de clarifier la notion de préférence nationale par le biais de textes d’application. Il propose la création d’un label “Fabriqué au Maroc” pour favoriser les produits locaux, soutenant ainsi l’industrie nationale en encourageant l’achat de produits fabriqués localement. De manière générale, les nouvelles dispositions instaurées par le décret sur les marchés publics au Maroc créent des occasions importantes pour stimuler l’innovation, renforcer la compétitivité et favoriser le développement des petites et moyennes entreprises (PME).

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